1- Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Gaëlle Rousseau, j’ai 47 ans et je dirige Galia Partners, un cabinet que j’ai fondé en 2010.
Je suis aussi maman d’une jeune fille en première année de médecine et j’habite à Saint-Étienne depuis 20 ans.
⇒ Mon rôle ?
Accompagner les entreprises dans la gestion de leurs marques et la protection de leurs droits à l’échelle nationale et internationale, tout en pilotant une équipe de six personnes.
2- Qu’est-ce qui, selon vous, a radicalement changé ces 3 à 5 dernières années dans le métier de manager et la gestion d’équipe intergénérationnelle ?
Avec des collaborateurs travaillant dans différentes villes et un contexte post-Covid, nous avons dû complètement réinventer nos méthodes.
Aujourd’hui, tout passe par des outils numériques et une organisation hyper adaptable pour maintenir la fluidité de l’information et le lien humain entre les équipes.
3- Comment avez-vous réussi à gérer ces changements ?
Tout d’abord, nous avons mis en place des salons virtuels de discussion dédiés pour échanger des informations et maintenir une proximité, même à distance via notre outil collaboratif.
Il y a même un salon café afin que nous puissions partager comme à la machine à café.
Nous avons défini 2 jours par semaine où toute l’équipe se retrouve au bureau pour renforcer la cohésion
Chaque lundi, une réunion d’équipe pour partager le bilan de la semaine passée, les objectifs de celle à venir et surtout une transparence totale sur la charge de travail de chacun, pour garantir solidarité et entraide.
4- Selon vous, quels sont les 3 points de vigilance pour une femme qui prendra un poste comme le vôtre en 2025 ?
Gaëlle partage ses 4 conseils clés pour les futures dirigeantes :
1- Crois en toi et en ton projet, tu vas y arriver : Même quand c’est difficile, garder le cap et la confiance.
2- Garde une part de naïveté, laisse les choses se dérouler : Avoir confiance et lâcher-prise, ça change les choses.
3- Conseille tes clients comme tu conseillerais tes proches : Cette posture déontologique te permettra de créer une relation de confiance avec tes clients
4- Ne te prends pas trop au sérieux : Il est normal (et salutaire) de faire des erreurs. L’apprentissage nous enrichit.
5- Selon vous, quel est le sujet dont on ne parle pas assez sur LinkedIn dans le management ?
⇒ L’échec.
On met trop souvent en avant les réussites sans montrer ce qui a échoué.
Pourtant, c’est dans les moments difficiles que l’on apprend le plus et que l’on construit des bases solides pour l’avenir.
Le mot de la fin
« À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. »
Cette citation résume parfaitement l’état d’esprit de Gaëlle Rousseau, pour qui chaque défi est une opportunité de s’élever, individuellement et collectivement.
Le mot de Sabine
Je ne peux m’empêcher de repenser à cette idée : et si l’échec était finalement un passage obligé pour grandir en tant que leader ?
Trop souvent, on valorise uniquement les succès, alors que ce sont nos ratés qui sculptent notre résilience, notre capacité à rebondir, notre agilité, notre créativité, ns réactions face à l’adversité.
Croire en soi, tout en acceptant que l’on ne peut pas tout contrôler, c’est peut-être là le véritable superpouvoir des dirigeants d’aujourd’hui.
