1- Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Cette pause, je l’ai choisie.
Elle m’a permis de m’épanouir dans mon rôle de mère également, et c’est avec beaucoup d’envie que j’ai repris une activité professionnelle par la suite.
Pour moi, il est essentiel de montrer qu’on n’est pas obligé de rentrer dans une case.
On peut vouloir une carrière intense, on peut aussi vouloir s’arrêter, reprendre… ou ne pas reprendre.
Ce qui compte, c’est de faire ses choix en conscience, selon ce qu’on peut et ce qu’on veut. »
2- Qu’est-ce qui, selon vous, a radicalement changé ces 3 à 5 dernières années dans le métier de manager et la gestion d’équipe intergénérationnelle ?
On peut voyager, s’arrêter, reprendre autrement.
Je le vois particulièrement chez les jeunes générations : leur rapport au travail est plus distancié, plus humain aussi. Ils cherchent à s’épanouir, mais pas à tout prix. »
3- Comment avez-vous réussi à gérer ces changements ?
Avoir fait une pause dans ma carrière m’a appris que tous les parcours sont possibles. On peut vouloir s’arrêter, on peut vouloir reprendre et on peut changer d’avis.
Tout ça m’aspire à être, à mieux comprendre mes collaborateurs dans leurs individualités et leurs motivations propres, à être plus ouverte, plus souple. Je cherche à adapter mon management à chacun, sans renier qui je suis. »
4- Selon vous, quels sont les 3 points de vigilance pour une femme qui prendra un poste comme le vôtre en 2025 ?
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Se faire confiance :
« Souvent, on attend de cocher toutes les cases avant de se lancer. J’ai vu des hommes postuler avec 60 % des critères. Les femmes attendent d’avoir 100 %. J’ai été comme ça aussi. Aujourd’hui, je dis : osez. Vous avez des capacités. Allez-y. »
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Rester authentique :
« On peut être tentée de rentrer dans un moule. Mais on risque de s’y perdre. Il faut rester soi, même dans un rôle de manager. C’est important, aussi, pour être crédible auprès de son équipe. »
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Être ambitieuse :
« On n’a pas toujours la culture de l’ambition. On attend qu’on nous dise : “Vas-y”. Mais on peut aussi se dire à soi-même : j’ai envie, j’ai les compétences, j’y vais. L’égalité commence là, dans ce qu’on s’autorise à viser. »
5- Selon vous, quel est le sujet dont on ne parle pas assez sur LinkedIn dans le management ?
